présenté à
par
1er août 2007
L'église de Chapaize
Photo : David Girard, mai 2007
Table des matières
I.
Plan et description actuelle de
l'église……………………………………….…….. 1
II.
Des origines au début du XIe
siècle…………………………….…………………... 2
III.
Première période de
construction (vers 1030)………….…………………………. 3
IV.
Deuxième période de
construction (vers 1040-1050)……………………………… 4
V.
Les travaux du XIIe
siècle………….……………………………………………….. 5
VI.
Du XIIIe siècle à
aujourd'hui………….……………………………………………. 6
Conclusion………………………………………………………………………………... 8
Bibliographie……………………………………………………………………………... 9
Annexe…………………………………………………………………………….……... 11
L'art roman, qui s'étend du XIe au XIIe siècle en Europe occidentale, est caractérisé par une grande diversité. C'est une phase où, dans les constructions des églises, on a tenté de construire plus haut et de faire entrer plus de lumière dans les édifices. C'est aussi l'époque, si l'on inclut la période dite préromane, de la deuxième moitié du Xe siècle, des premières tentatives, parfois désastreuses, de voûtement complet des églises avec la pierre. L'Occident féodalisé, une fois les invasions normandes et hongroises terminées, était en plein essor, et on assistait à une prospérité qui se manifestait un peu partout. La multiplication des églises rurales, cathédrales, collégiales ou monastiques, témoigne de cette époque riche en créativité et en innovation. La Bourgogne, avec la Catalogne, a fait figure de précurseur de cet art, grâce, entre autres, à la richesse de ses ducs et à l'influence de l'abbaye de Cluny. Non loin de là, l'église Saint-Martin de Chapaize, est une des premières réalisations de cet art. Elle a été construite en plusieurs étapes, modifiée plusieurs fois jusqu'à aujourd'hui et elle tient encore debout.
Plan et description
actuelle de l'église
Saint-Martin
de Chapaize est une église orientée, à plan basilical, avec trois nefs séparées
par deux rangées de piles terminées par une abside et deux absidioles en
cul-de-four (fig. 1). Elle mesure 34,50 m de longueur par 13,20 m de
largeur[1]
avec une nef de 5 travées, un transept non saillant, mais plus long que les
travées de la nef, et une travée de chœur. Des contreforts soutiennent les
bas-côtés et les murs gouttereaux. Sur la façade, il y a deux portes (au centre
et sur le bas-côté nord) et trois baies à double ébrasement qui donnent sur la
nef principale et les bas-côtés. Aussi, il y a des baies à double ébrasement au
nord et au sud de chaque travée sur les bas-côtés. De plus, l'abside possède
trois baies alors que les absidioles en ont deux chacune. La coupole sur trompe
possède quatre ouvertures, dont deux donnent sur l'extérieur, et il y a une
baie au-dessus de l'arc brisé, devant l'abside. Il y a douze piliers ronds qui
soutiennent la nef principale et la coupole sur trompe. La voûte principale est
en berceau brisé et est éclairée dans chaque travée par une baie en plein
cintre aussi à double ébrasement, alors que les bas-côtés sont voûtés d'arêtes
séparées par des doubleaux, soutenus par des arcs-formerets du côté sud. Les
piles circulaires, qui contiennent des massifs de maçonnerie triangulaires
permettant de passer de la forme circulaire à la forme quadrangulaire,
soutiennent des demi-piles circulaires engagées qui reçoivent les retombées des
arcs doubleaux et les arcs de la voûte. De plus, les arcades qui soutiennent
les murs gouttereaux sont en plein cintre[2].
La tour de croisée, au-dessus de la coupole sur trompe ovale, est carrée et
culmine à 35 m[3]. À
l'extérieur, il y a d'énormes contreforts de chaque côté du transept qui
servent à soutenir l'imposant clocher, dont un de ceux-ci est en emménagé en
escalier pour y accéder. Enfin, les toits sont faits de lauzes et sont soutenus
par des modillons non sculptés. Des trous de boulins sont encore présents sur
une bonne partie de l'édifice. Tous les bâtiments conventuels faisant partie du
monastère de l'époque ont disparu et il n'en reste que des débris à l'est. Mais
la porte sur le bas-côté sud à la quatrième travée, aujourd'hui transformée
fenêtre, donnait peut-être sur un cloître[4].
Seule l'église a été conservée jusqu'à aujourd'hui après de nombreux
remaniements.
Le site de Chapaize
était occupé depuis au moins l'Antiquité et on y a retrouvé des sépultures
burgondes et mérovingiennes[5].
Aussi, le culte d'une fontaine « vouée aux démons », christianisée et
rebaptisée Saint-Léger au VIIe siècle, explique l'installation d'une
église paroissiale à la même époque, qui a servi jusqu'au XVIIe
siècle. C'est Saint-Martin de Chapaize qui l'a remplacée par la suite[6].
Mais avant qu'elle ne prenne la relève, elle fut d'abord l'église d'un
monastère prieuré de Saint-Pierre de Chalon. La construction de l'église de
Chapaize débuta à la suite du passage de Guillaume de Volpiano en 1021 et 1023,
venu s'occuper du monastère Sainte-Marie de Chalon en mauvais état[7],
et dans les années précédant sa mort en 1031[8].
Guillaume, qui était abbé de Dijon et en charge « de quelque 40 maisons et
1200 moines »[9], influença à
la manière lombarde, par ses origines, et à la manière ottonienne, par ses
liens familiaux et ses voyages, les nouvelles constructions[10].
Première période de construction (vers
1030)
Les
travaux débutèrent donc entre 1023 et 1031 et il subsiste de la première phase
des travaux réalisés vers 1030 (fig. 1) :
« à
l'intérieur : les piles rondes, les murs de la nef jusqu'au décrochement
au-dessus des grandes arcades, la partie inférieure du mur de clôture de la
nef, le mur de clôture du bas-côté nord, une partie de la première travée du
même bas-côté, la moitié sud des arcs doubleaux du bas-côté nord [et] le
bas-côté sud (sauf les deux premières travées et le mur de clôture), à
l'extérieur : une partie du mur de la première travée du bas-coté nord,
avec un arc clavé. »[11]
Les
piles circulaires de 4,80 m de circonférence, en moyen appareil équarri,
ne sont pas sans rappeler le système de passage de la forme circulaire à la
forme quadrangulaire, par l'intermédiaire de massifs triangulaires de la crypte
de Saint-Philibert de Tournus[12]
que l'on retrouve aussi à Romainmôtier et Saint-Bénigne de Dijon[13].
Mais il existe une ressemblance stupéfiante au niveau du plan de l'église, des
voûtements et de la forme des piliers avec le narthex de Tournus[14]
et l'église de Cluny II, quoique les piliers sont plus rapprochés à Chapaize[15]
et cela permet de donner une idée précise de la taille et de l'allure d'une
église clunisienne du XIe siècle[16].
Après
cette première période de construction, on peut s'imaginer que l'élévation de
l'ensemble des murs, de 99 cm d'épaisseur, réalisés en petits moellons et
ornementés d'arcatures et de bandes lombardes, comme on peut le voir encore à
l'extérieur sur le mur du bas-côté nord-ouest (fig. 2), devait être construite,
incluant les murs du chevet original, dont il ne reste rien, puisque dans la
période suivante on s'est lancé dans les constructions en hauteur. Cependant,
on remarque un arrêt dans la construction des murs, supposant qu'il y a
peut-être eu une voûte en berceau ou une charpente plus basse qui couvrait
l'église à cette première phase de construction. Une autre explication serait
qu'il y a eu un arrêt des travaux dû à la famine qui sévit en Bourgogne dans
les années 1030 à 1033[17].
D'un côté comme de l'autre, les travaux ont repris dans les années 1035-1040,
et on décida d'élever les murs gouttereaux pour faire entrer la lumière en
hauteur[18].
Deuxième période de construction (vers 1040-1050)
Dans les
années 1040-1050, les construction s'élancèrent en hauteur, avec la voûte et le
clocher et il nous reste de cette deuxième phase (fig. 1) :
« à l'intérieur : la partie supérieure des murs gouttereaux de la nef, percée de fenêtres hautes, les traces de la voûte primitive en plein cintre [et] la coupole de la croisée du transept, à l'extérieur : au-dessus des toitures des bas-côtés, une partie des murs gouttereaux de la nef avec un motif du décor d'arcatures à l'angle nord-est, le parement du mur de façade du pignon central [et] le clocher. »[19]
La technique du voûtement en
pierre était déjà connue avant Cluny II, mais elle se limitait aux endroits
sacrés, tels que la crypte, l'abside ou le porche[20].
Avec l'abbaye de Cluny II, on tenta avec succès, vers la fin du Xe
ou le début de XIe siècle, le voûtement de la nef principale en
berceau[21].
Cette question est débattue, mais un autre exemple du début du 11e
siècle est confirmé : celui de Romainmôtier dans le Jura suisse[22].
À l'image de celle de Cluny, les artisans de Chapaize construisirent une voûte
en berceau dans les années 1040-1050 pour la nef principale et elle n'était
soutenue par aucun contrefort[23].
De chaque côté de la coupole, il subsiste toujours les arcs qui devaient
correspondre à l'emplacement de cette voûte en berceau aujourd'hui disparue.
Une
fois le voûtement construit, on procéda à la réalisation d'une coupole à la
croisée du transept, suivant la tradition carolingienne, et on éleva le
clocher, aux dimensions rappelant les campaniles italiens, dans les années
1050. Cela est confirmé par une étude dendrochronologique, réalisée sur
« des poutres de bois formant le tour de la maçonnerie [du clocher] comme
pour la chaîner » qui admet les dates de 1036 à 1066[24]
(fig. 3). La tour de croisée, avec des murs de 66 cm d'épaisseur[25],
légèrement pyramidale et construite en petits moellons, comporte trois niveaux
de décoration avec des bandes et arcatures lombardes et des fenêtres géminées,
dans les niveaux supérieurs. Le premier niveau comporte une porte qui donne sur
le toit, ainsi que des fenêtres à double ébrasement, moins décorées que celle
des deuxième et troisième niveaux. Au second niveau, entre les fenêtres
géminées se trouvent des sculptures sur les colonnettes, où l'on trouve des
chapiteaux corinthiens peu développés, des visages et un personnage (sur la
face nord) (fig. 4).
Enfin,
dans les années 1040-1050, on a renforcit la façade avec un épaisseur
supplémentaire réalisée en petit appareil. Cette façade est ornée par
« une suite d'arcatures lombardes formant deux rampants, moins accentués
que le toit »[26].
De plus, sur la façade, la baie qui a été bouchée postérieurement date de cette
époque[27]
(fig. 5). Malgré, ce premier état terminé de l'église, d'autres travaux étaient
à venir.
Les travaux du
XIIe siècle
En
effet, un incendie, vers 1100, obligea à reconstruire le parement du mur du
bas-côté sud, le mur des deux premières travées du même bas-côté ainsi qu'une
petite partie du mur de clôture au sud[28].
Les décorations d'arcature et de bandes lombardes, dont il ne reste qu'une
petite partie sur le bas-côté nord (fig. 2), ne furent pas refaites.
Au
début du XIIe siècle, la voûte en berceau, construite moins d'un
siècle plus tôt, présentait des signes dangereux puisqu'elle avait écarté
progressivement les colonnes du côté nord, et plus particulièrement celles vers
l'ouest (fig. 6). Ce type de voûtement n'était pas encore au point, même s'il tenait
(avec plus ou moins de succès) sur de nefs de faible largeur, comme celle de
Chapaize qui est de 5,5 m. Des essais, postérieurs à la voûte en berceau
de Chapaize, dans d'autres églises, incitèrent les autorités du monastère à
trouver une autre solution. En effet, ce modèle de voûte fut tenté, non loin et
sans succès, à Tournus dans les années 1050-1060 dans une nef de largeur
supérieure, mais, jugée dangereuse, elle dut être démantelée et remplacée dans
les années 1070-1080[29].
L'essai à Cluny III pour le même type de voûtement en berceau, sur une nef plus
large s'effondra en 1125[30].
Le problème de cette voûte est qu'elle exerce des poussées latérales et
centrifuges qui sont dangereuses, contrairement à la voûte en berceau brisé qui
exerce des poussées du bas vers le haut, et dont les forces se neutralisent
dans la zone de l'arête faîtière[31]
(fig. 7). La solution d'utiliser la voûte en berceau brisé, à Cluny III à la
suite de l'effondrement, fut reprise à Chapaize dans les années 1130[32],
avec succès, puisqu’elle a perduré jusqu'à nos jours.
Avec
les travaux de voûtement, on en profita pour faire d'autres ajustements sur
l'église. Avant la construction de la nouvelle voûte, on avait refait
l'élévation des murs gouttereaux et on y avait ajouté des contreforts en
hauteur, en moyen appareil, pour un meilleur soutien. De plus, on ajouta les
quatre contreforts qui servent à soutenir le clocher, on refit le parement
extérieur du mur du transept du côté nord et on perça la large baie haute de la
façade[33].
Cela suppose que la baie qu'on retrouve juste en bas de celle-ci a été bouchée
dans le même temps (fig. 5).
La
poursuite de l'étude dendrochronologique sur les bois des linteaux des portes
de la façade a permis d'affirmer qu'ils ont été abattus dans les années 1120.
Cela « confirme bien une reprise des portes dont on remarque la brisure
des arcs, et les impostes au nord qui indiquent également une date
avancée »[34] (fig. 5) et
permet d'affirmer que la porte du bas-côté nord-est un ajout de cette époque.
Du XIIIe siècle à aujourd'hui
Après le XIIe siècle, l'église devait subir encore d'autres modifications (fig. 1). À la suite d'un incendie ou intentionnellement, le chevet fut refait au début du XIIIe siècle. L'original devait n'avoir que d'étroites fentes pour son éclairage et devait avoir été construit dans la première période de construction, vers 1030. Il fut refait avec de larges fenêtres légèrement ébrasées, en copiant celui de l'église de Lancharre, tout près de celle de Chapaize, réalisé peu de temps avant[35]. De plus, ce sont des arcs brisés qui unissent l'abside et les absidioles aux trois nefs.
C'est probablement au XIVe siècle, qu'on refit le mur du bas côté nord, à cause des déformations qu'il avait subi, dû à l'écartement plus important de la voûte de ce côté, et on y apposa des contreforts, pour contenir le poids de la voûte plus important au nord. On réutilisa des moellons de l'ancien mur sur la face extérieure du mur.[36] Du côté sud, les bâtiments conventuels devaient contrebuter le poids et cela expliquerait qu'on n’ait pas construit de contrefort sur le mur du bas-côté.
À la fin du XIVe ou au début du XVe siècle, toutes les toitures furent modifiées. Les tuiles rondes furent remplacées par des lauzes, et cela impliqua l'augmentation de la pente des toits. Le rehaussement des toits des bas-côtés, estimés à plus d'un mètre, cacha une partie des fenêtres des murs gouttereaux[37] (fig. 8).
Après le Moyen-Âge, le décor peint à l'intérieur de l'église fut exécuté en 1543, l'escalier du clocher fut construit en 1751, des fenêtres de la nef furent condamnées tandis qu'on élargit celles des bas-côtés en 1825, et on construisit les contreforts au sud en 1846[38]. Nous possédons un dessin réalisé par Sagot vers 1830 qui nous montre l'église Saint-Martin de Chapaize (fig. 9). On y voit que l'église sans les bâtiments conventuels, sans les contreforts des bas-côtés sud, l'escalier y est en partie détruit et on voit les blasons des seigneurs d'Uxelles du XVIIe siècle sur la litre parcourant le chevet[39]. La trace de cette litre est encore apparente sur la façade (fig. 5) et sur l'absidiole nord (fig. 10).
L'église subit toutes sortes d'intervention depuis son accession au rang de bâtiment historique en 1862. Elle subit le percement d'une fenêtre latérale dans chaque absidiole en 1865-1867, on réalisa des vitraux au XIXe siècle, elle subit des décapages et replâtrages abusifs tout au long du XIXe et XXe siècle[40]. De plus, en 1980, on a dégagé les baies, murées jusque-là, qui donnaient sur la coupole[41] et celle de la première travée au sud-ouest du bas-côté sud fut dégagée par l'architecte des monuments historiques, en 1992[42]. Lors des travaux de 1992, l'architecte restaura aussi les toitures, et a « procédé au démontage d'un des contreforts en mauvais état et à retrouvé les reste mutilés d'un dosseret du premier état de la nef »[43]. Le résultat du côté nord est plutôt étrange (fig. 11), mais ces travaux ont aussi permis de dégager un quatrième contrefort plus petit, qui était sous le toit du bas-côté sud (fig. 12).
L'église
a donc subi de nombreuses transformations, mais, heureusement, elle a conservé
une bonne partie de ses éléments romans. Le décor intérieur était peut-être
peint, comme la plupart des édifices romans, mais aucune trace n'est conservée
de cela. Par ses dimensions pour l'époque et puisque c'est un des premiers
édifices voûtés entièrement, le monastère a dû être très important, mais,
malheureusement, peu de documents sont parvenus jusqu'à nos jours. Nous savons,
cependant, que le monastère a été un prieuré de Saint-Pierre de Chalon, et
c'est presque tout. Malgré cela, l'église Saint-Martin de Chapaize est un
exemple des premières constructions romanes où l'imagination, la créativité et
l'innovation avaient une grande place.
BIBLIOGRAPHIE
I. Instruments
de travail
EPSILONE. Chapaize, Tournus, Imprimerie de
Bourgogne, 2000, 17 p.
L'Église de Chapaize [pamphlet],
Tournus, Imprimerie de Bourgogne, 2002, 3 p.
RUSET, Danielle et al. Pèlerinage aux sources du premier art roman méridional, Chapaize, Association des Amis de Chapaize, [année non indiquée], 25 p.
II. Ouvrages
généraux
DELORT, Robert. La France de l'an Mil, Paris, Éditions du Seuil, 1990, 436 p.
OURSEL, Raymond, France romane, Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, 1989, 2 tomes
PRACHE, Anne. Initiation à l'art roman : architecture et sculpture, Paris, Zodiaque, 2002, 238 p.
SAPIN, Christian. La Bourgogne préromane : construction, décor et fonction des édifices religieux, Paris, Picard, 1986, 310 p.
TOMAN, Rolf. Art
roman, Berlin, Feierabend, 2003, 255 p.
III. Ouvrages
JANNET, Monique et al. Guillaume de Volpiano et l'architecture des rotondes, Dijon, Éditions de l'Université de Dijon, 1996, 334 p.
RUSET, Danielle. L'église de Chapaize. Tournus, Société des Amis des Arts et des Sciences de Tournus, 1985, 56 p.
SAPIN, Christian et al. Les Prémices de l'art roman en Bourgogne d'Auxerre à Cluny : les premiers édifices romans après l'an mil, Auxerre, Centre d'études médiévales ; Précy-sous-Thil, Armançon, 2001, 157 p.
IV. Articles
spécifiques
ARMI, C. Edson. « Report on Destruction of Romanesque
Architecture in Burgundy ». The Journal of the Society of Architecture
Historians, (sept 1996), pp. 300-327.
HENRIET, Jacques. « Saint-Philibert de Tournus: l'oeuvre du second maître: la galilée et la nef ». Bulletin monumental, 150, 2, (1992) pp.101-164.
LAULE, Bernhard et LAULE, Ulrike. « L'Architecture romane en France » TOMAN, Rolf. L'art roman : architecture, sculpture, peinture, Cologne, Könemann, 1997, 481 p.
SAPIN, Christian. « Colloque de 1994 ». Revue de la Société des Amis des Arts et des sciences de Tournus, (1994), pp. 164-169.
SAPIN, Christian. Bourgogne Romane, Dijon,
Editions Faton, 2006, 311 p.
ANNEXE
Figure 1
Plan de l'église de Chapaize
L'Église de
Chapaize [pamphlet],
Tournus,
Figure 3
Imprimerie de
Bourgogne, 2002, p.3.
Chaînage de bois dans le clocher
Relevés et restitutions, G. Fèvre,
Association Burgondie
Christian Sapin,
« Colloque de 1994 ». Revue de la Société
des Amis des
Arts et des sciences de Tournus, (1994), p. 165.
Figure 2
Reste du décor des bandes et arcatures
lombardes sur le mur du bas-côté nord
Photo : David Girard, mai 2007
Figure 4
Personnage sculpté sur la face nord
Figure
6
du niveau intermédiaire du clocher
Écartement
des piles nord-ouest
Photo : David
Girard, mai 2007
Photo
: David Girard, mai 2007
Figure 5
Partie nord-ouest de la façade
Photo : David Girard, mai 2007
Figure 7
Démonstration du sens des pousséesù
des voûtes
Croquis de David Girard, juillet 2007
Figure 9
Illustration de Sagot, vers 1830
Danielle Ruset. L'église
de Chapaize.
Tournus, Société
des Amis des Arts et des Sciences
de Tournus,
1985, page couverture.
Figure 8
Comparaison entre les toitures en tuiles d'origine
et les toitures en lauzes d'après la fin du XIVe siècle
sur les bas-côtés
Croquis de Danielle Ruset
Danielle Ruset. L'église de Chapaize.
Tournus, Société des Amis
des Arts et des Sciences de Tournus, 1985,
p. 16.
Figure 10
Trace de la litre sur le mur extérieur de l'absidiole nord
Photo : David Girard, mai 2007
Figure 12
Les quatre contreforts du mur gouttereau
sud
Photo : David Girard, mai 2007
Figure 11
Le sommet de trois contreforts du côté nord
Photo : Audrey-Maud Mailloux, mai 2007
[1] Christian Sapin, Bourgogne Romane,
Dijon, Editions Faton, 2006, p. 32.
[2] Ibid., p. 32.
[3] Ruset, L'église de Chapaize, op. cit.,
p. 16.
[4] Ruset, L'église de Chapaize, op. cit.,
p. 13.
[5] Danielle Ruset, L'église de Chapaize.
Tournus, Société des Amis des Arts et des Sciences de Tournus, 1985, p. 4.
[6] EPSILONE. Chapaize, Tournus,
Imprimerie de Bourgogne, 2000, p. 2.
[7] Ibid., p. 2.
[8] Ibid., p. 4.
[9] Monique Jannet et al., Guillaume
de Volpiano et l'architecture des rotondes, Dijon, Éditions de l'Université
de Dijon, 1996, p. 33.
[10] Christian Sapin, La Bourgogne préromane
: construction, décor et fonction des édifices religieux, Paris, Picard,
1986, p. 180.
[11] Ibid., p. 49.
[12] Christian Sapin et al,. Les
Prémices de l'art roman en Bourgogne d'Auxerre à Cluny : les premiers édifices
romans après l'an mil, Auxerre, Centre d'études médiévales ;
Précy-sous-Thil, Armançon, 2001, p. 72.
[13] Robert Delort, La France de l'an Mil,
Paris, Éditions du Seuil, 1990, p. 355.
[14] Jacques Henriet,
« Saint-Philibert de Tournus: l'oeuvre du
second maître: la galilée et la nef ». Bulletin
monumental, 150, 2, (1992) p. 139.
[15] Bernhard Laule et Ulrike Laule,
« L'Architecture romane en France » TOMAN, Rolf. L'art roman :
architecture, sculpture, peinture, Cologne, Könemann, 1997, p. 122-123.
[16] Ibid., p. 122.
[17] Ruset, L'église de Chapaize, op. cit.,
p. 45.
[18] Ibid.
[19] Ibid., p. 51.
[20] Danielle Ruset et al.,
Pèlerinage aux sources du premier art roman méridional, Chapaize,
Association des Amis de Chapaize, [année non indiquée], p. 11.
[21] Delort, op. cit.,
p. 344.
[22] Anne Prache et al., Initiation à
l'art roman : architecture et sculpture, Paris, Zodiaque, 2002, p. 86.
[23] Ruset, L'église
de Chapaize, op. cit., p. 40.
[24] Christian Sapin, « Colloque de
1994 ». Revue de la Société des Amis des Arts et des sciences de
Tournus, (1994), pp. 164 et 166.
[25] Ruset, L'église de Chapaize, op. cit.,
p. 15.
[26] Sapin, Bourgogne Romane, op.
cit., p. 34.
[27] Ruset, L'église de Chapaize, op. cit.,
p. 51.
[28] Ibid.
[29] Rolf Toman, Art
roman, Berlin, Feierabend, 2003, p. 77.
[30] Ruset, L'église de Chapaize, op. cit.,
p. 46.
[31] Raymond Oursel, France romane,
Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, 1989, tome 2, p. 76.
[32] Ruset, L'église de Chapaize, op. cit.,
p. 51.
[33] Ibid.
[34] Sapin, « Colloque de 1994 »,
op. cit., p. 168.
[35] Ruset, L'église de Chapaize, op. cit.,
pp. 48-49.
[36] Ibid., p. 49.
[37] Ibid., pp. 16 et 49.
[38] Ibid., p. 51.
[39] L'Église de Chapaize [pamphlet],
Tournus, Imprimerie de Bourgogne, 2002, p. 3.
[40] C. Edson Armi, «
Report on Destruction of Romanesque Architecture in Burgundy ». The Journal
of the Society of Architecture Historians, (sept 1996), pp. 315-317.
[41] Ruset, L'église de Chapaize, op. cit.,
p. 13.
[42] Sapin, Bourgogne Romane, op.
cit., p. 32.
[43] Ibid., p. 34.